La visite d'un seigneur à un ami sincère...

Cassis qui était toujours allongé dans l'herbe fraiche sous le vieil arbre ,entendit un bruit étrange sur la route non loin du manoir comme les sabots d'un cheval sur la terre tanné ,elle écouta plus attentivement ce bruit inconnu a ses oreilles pensant que cela ne pouvait être un cheval car les siens ne font point se bruit bancale comme si c'etais un vieux canasson a trois pattes ,ne fut telle pas consterner de voir apparaitre a l'entrée du manoir un cheval d'un robe assez étrange d'un blanc sali et vieillit avec sur son dos un cavalier qui laissant tout son poids a ce pauvre animal d'un air fier et souriant , elle reconnu aussi tôt le nouveaux gouverneur Orleanais celui la même qu'elle prenait un malin plaisir a discréditer au CDE devant tout ses cher conseiller ......

Elle le toisa dans ses belles manières tel un précieux ,elle pouffa de rire en le voyant s'occuper de sa pauvre carne et ce décida a aller l'accueillir comme il se doit profitant de cette belle occasion pour montrer a ce cher messire aussi orgueilleux que prétentieux que les gens de classe inférieure sont aussi courtois et charmant que les nobles .

Elle s'avança auprès de lui par derrière et lui adressa ses quelques mots .

Mon seigneur Ô vénérable gouverneur quel plaisir de vous recevoir dans notre humble demeure et que nous vaut cette merveilleuse et charmante visite ???

Elle afficha a un noble sourire se mordant légèrement les lèvres le fixant de son troublant regard noir .

Lexhor attendait qu'on lui ouvre...C'était long... *Ils ne doivent pas avoir de valets...* pensa t'il. En attendant il s'égara dans ses pensées et espérait que son beau et jeune étalon se portait bien. C'est qu'il avait l'habitude d'être bien soigné...

Soudain un bruit derrière lui puis une voix. Lexhor se retourna, fonçant les yeux, tant la gène occasionnée par la vois de crécelle, qu'il avait peur de reconnaitre, était grande.
Se retournant il s'aperçut bien de ce qu'il redoutait. La mégère se tenait face à lui, l'air hautain et moqueur, si désagréable.
Il secoua la tête en faisant la moue, déçu.

Erf, c'est toi la gueuse...Cesse donc t'es simagrés et arrête de trop en faire...Même si c'est pour te moquer...
Dis moi la gueuse, le maître de maison est-il présent? Je souhaiterais voir mon ami.

Il la regarda, se forçant à sourire en espérant voir SerieA arriver rapidement...

Cassis qui essayait de rester poli et avenante ce fit remettre très vite en place par le preux chevalier et seigneur messire LEXOr d'alamanahir je sais pas trop quoi ....

La gueuse ???? mais ou voyez vous une gueuze cher gouverneur ???? je n'ai point mon sang aussi noble que le votre ,mais le miens en es beaucoup plus précieux car il es comme mon cœur pur et aimant ,peut t'on en dire autant d'un homme qui traite ses conseillers et d'autant plus une femme de la sorte ,ne vous a t'on pas appris les bonnes manières ce serais un comble mon seigneur !!!

Vu que ma vue vous horripile au point d'en être désobligeant et vexant je ne vous retiens pas car voyez vous ce manoir et dans ma famille depuis plusieurs génération pas mal pour une simple gueuse vous en conviendrais je pense !!!

Cassis baissa les yeux déçu et vexer d'être traiter de la sorte et partit frottants les pieds au sol sous le vieil arbre finir de lire son courrier

Cassis écouter le beau baratinage du messire sans un mot sans un sourire et le fixer d'un air d'indifférence le plus complet ,les nobles n'étant même pas noble de sang son encore pire que les vrai précieux ,"ils prennent la grosse tête sans même sans rendre compte"pensa telle et après l'avoir écouter par simple politesse ,son éducation le voulant ,elle lui répondit d'un voix douce et apaisante .

Cher Ô précieux gouverneur se ne sera pas la peine de me conter votre merveilleuse naissance et enfance garder donc cela pour la pauvre femme qui sera assez suicidaire pour porter votre nom un jour ,quand a moi je vais vous saoulé aussi en vous contant que je suis fille d'un ange une femme merveilleuse paix a son âme et d'un démon ,elle s'arrêta le regard vide pensant au courrier de sa sœur qu'elle venait juste de recevoir ,ses yeux brillant elle se reprit ,non mon père était un courent de jupons tiens comme c'est drôle un certain Elmer ma ton dit mais tout ceci et une longue histoire et je ne vous ennuierais pas moi avec la mienne , sur ses mots elle vit arriver son ange ,ben voila vous êtes venu voir votre ami il est la ,je vous laisse donc ,je ne voudrais pas gâcher votre belle journée a vous imposé ma vue ,elle partit vers le canasson du gouverneur et l'amena au écuries pour le laisser se reposé .

Aujourd'hui, comme cela arrivait régulièrement depuis sa retraite anticipée, SerieA passait sa journée à l'extérieur du manoir.
Il n'avait rien trouvé de plus efficace pour se détendre après quelques jours passés dans son sombre bureau que de s'occuper lui même de ses bêtes.

Il était donc parti enfiler de vieux vêtements puis se dirigeât tranquillement vers l'étable où ses quatre vaches l'y attendaient. Une fois à l'intérieur il fit le tour de son petit troupeau afin de s'assurer qu'aucune de ses bêtes ne s'étaient blesser durant la nuit. Tout allait bien, elles étaient en bonne santé. Rassuré sur leur état, il parti vers la porte pour y prendre la fourche, plaça tout les bêtes dans un coin de l'étable et commença à regrouper la paille souillé à l'extérieur, elle fera un bon fertilisant une fois répandu sur le champs de blé. Une fois l'étable ainsi décrassée, il répandit sur le sol une bonne moitié d'une grosse botte de paille entreposée non loin de là. Il parti vers la porte, reposa sa fourche puis se retourna vers ses vaches et leur dit :
Allez mes belles, debout, La pairie vous attend !
Il quitta l'étable laissant la porte ouverte, elle sauraient bien trouver la route du pré, elles en avaient l'habitude.

SerieA se dirigea ensuite vers la porcherie, d'un pas calme, il faisait bon vivre au manoir et il en profitait. Arrivant devant la bâtisse, il aperçu au loin quelqu'un arriver il ne pu le reconnaitre mais son cheval semblait faire un étrange bruit. L'éleveur en lui prit le dessus et il rentra tranquillement dans la porcherie pour s'occuper de ses cochons. Ils étaient tous sage et tranquille, leur litière n'était pas sale, elle tiendrait bien un jour de plus, seul la nourriture leur manquaient. SerieA attrapa un seaux de grain et quelques légumes un peu trop vieux pour qu'il puisse les apporter en cuisine puis versa le tout dans l'auge. S'apercevant que le moment du festin était venu tous les cochons se précipitaire vers l'auge divine pour en dévorer le contenu. L'homme se mit alors à parler seul :
Et bien vous aviez faim... Et vous allez surement avoir soif après avoir engloutit tous sa.
Il prit alors un seaux et quitta la porcherie en direction du puit.

Une fois dehors il vit que la personne était maintenant devant le manoir, elle était de dos mais cette silhouette lui semblait familière. L'homme, parce que selon toute vraisemblance il ne pouvait être femme, parlait avec sa future épouse. L'échange semblait vif. SerieA remonta un peu d'eau du puit, posa son seaux au sol, y trempa ses main et les frotta vigoureusement pour en enlever la terre. A la suite de quoi il parti en direction de l'inconnu, essuyant ses mains avec un chiffons qu'il avait sur lui.

Il vit son amour le regarder et venir dans sa direction tenant la monture de l'inconnu, il lui fit un sourire et profita de l'instant où elle croisa son chemin pour lui caresser la joue du dos de sa main, sans un mot, et déposer un tendre baiser sur ses douces lèvres. L'homme se retourna ensuite... SerieA le reconnu enfin : c'était le, tout récemment élu, Gouverneur d'Orléans, que pouvait-il bien faire par ici ?
Lexhor ? Que fais-tu par ici mon ami ? Ce manoir n'est pourtant pas un haut lieu de l'administration ducale... Bien que je le regrette.
SerieA se mit alors à rire sans retenu tout en tendant sa main, maintenant bien nettoyée, à son illustre hôte.